On les appelle biographies, autobiographies, mémoires, confessions, récits de vie… Elles sont à la mode ces derniers temps. Mais pourquoi parler de soi ?
Pour graver vos souvenirs
Ecrire (ou faire écrire) votre histoire c'est la graver pour toujours, la rendre immortelle. Ainsi, même si votre mémoire devient défaillante, que vos souvenirs se mélangent, votre histoire est là, écrite noir sur blanc, sur papier. Elle existe toujours.
Pour transmettre son histoire, laisser une trace
La transmission de la mémoire est importante. Laisser une trace de son histoire est un don précieux pour ceux qui la reçoivent.
Le temps passe, personne n’est éternel. Un jour, il sera trop tard et les souvenirs seront enfouis, les témoignages oubliés. Les paroles s’envolent, les écrits demeurent.
On a tous le souvenir d'un aïeul qui nous raconte ses souvenirs d'enfance, comment la vie se passait quand il était jeune, comment il a réussi à traverser la guerre tant bien que mal, etc. Quand l'aïeul disparaît, ses souvenirs partent avec lui. Même si on se souvient un peu de ce qu'il a raconté, c'est très différent. En effet, on répète quelque chose qu'on a entendu, on ne raconte pas quelque chose qu'on a vécu soi même, on ne peut donc pas avoir la même émotion.
Laisser une trace de son existence, de ce qu'on a vécu est aussi une manière de rester vivant après la mort. Notre histoire continue encore après notre départ.
Connaître son passé pour mieux avancer vers son avenir
Transmettre son histoire c'est permettre à ses enfants, petits-enfants, neveux et nièces de connaître leurs racines. C'est plus facile d'envisager son avenir sereinement quand on sait d'où on vient. Savoir d'où l'on vient est essentiel pour se construire en tant qu'individu.
Connaître l'histoire de ses parents / grands-parents c'est enrichir sa propre expérience en apprenant de la leur. Connaître les obstacles que nos parents ont du franchir peut nous encourager à franchir nos propres obstacles.
Nous apprenons également à faire preuve d'empathie lorsque nous connaissons les épreuves traversées par nos aïeuls. Nous serons plus patients avec cette vieille tante revêche si nous savons ce qui l'a rendue comme ça.
Pour établir un lien avec la jeune génération
Raconter son histoire c'est tisser un lien avec les personnes qui la liront. C'est faire entrer des personnes dans sa vie. C'est partager ses souvenirs, sa vie. C'est donner un peu de soi et recevoir en échange.
« Raconter sa propre vie, c’est s’ouvrir à autrui, solliciter son intérêt. Chacun en fait l’expérience : parler de soi suscite un échange qui constitue une forme d’expérimentation du commun. En retour, s’intéresser à la vie des autres, c’est aussi s’en rapprocher, transformer son regard sur eux, nouer une relation du seul fait de cette curiosité. La parole et l’écoute sont en eux-mêmes producteurs de communauté, de lien social. » Pierre Rosanvallon, présenté dans son essai Le parlement des invisibles éditions Seuil, collection Raconter la vie, 2014.
Raconter son histoire aux plus jeunes c'est également tracer un trait d'union entre les générations. C'est leur permettre d'accéder à l'Histoire à travers votre vécu. Un témoignage sera toujours plus efficace que tous les discours du monde.
Parce qu'on a tous quelque chose à raconter
« Je ne pense pas qu'il y ait de l'orgueil ou de l'impertinence à écrire l'histoire de sa propre vie. » disait George Sand.
Il n'est pas besoin d'avoir vécu de grandes choses pour raconter sa vie. On croit tous que notre vie est ordinaire, trop ordinaire et qu'elle n'intéressera pas. Mais chaque vie, chaque histoire a son intérêt. On n'a pas tous connu la guerre, on n'a pas tous surmonté un terrible drame, survécu à une terrible épreuve mais on a tous vécu. On a tous un regard différent sur notre histoire. Deux personnes qui ont vécu la même chose ne vont pas la percevoir et donc pas la raconter de la même manière.
Votre autobiographie c'est l'expression singulière de votre voix.
Parce qu'écrire libère
Ecrire son histoire, notamment quand on a vécu des choses particulières, permet de faire face à son histoire, de la comprendre et de pouvoir tourner la page. L'écriture, comme la parole, a des vertus thérapeutiques. Par exemple, si vous avez été victime de violences, écrire votre histoire sur le papier peut vous aider à prendre conscience de votre statut de victime, le dépasser et reprendre le contrôle de votre vie.
Ecrire son histoire permet de s'analyser, de comprendre comment vous en êtes arrivé là, de comprendre vos réactions et agissements actuels et, bien sûr, d'apprendre de vos erreurs.
Ecrire son histoire, c'est aussi partir à la découverte de ses propres racines et parfois déterrer quelques secrets de famille qui éclaireront son présent.
Se faire publier ?
Notre témoignage est certes très intéressant et précieux pour la famille et les proches mais pas forcément pour le public, qui trouve déjà à sa disposition beaucoup de livres et ne s'intéressera pas à ce qui ressemblera pour lui à un énième témoignage…
La majorité des biographies (ou autobiographies) reste dans le cercle familial et amical. Parfois, certains parcours, plus originaux, plus marquants, sont publiés par des maisons d'éditions.
Si vous souhaitez que vos mémoires soient conservées, vous pouvez vous adresser à l'association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique (http://autobiographie.sitapa.org/) qui conserve toutes les autobiographies qu'elle reçoit.
Vous l'aurez compris, écrire son histoire est utile, tant pour soi-même que pour les autres. Alors, plus d'hésitations, à vos stylos !
Si vous souhaitez écrire votre histoire mais ne savez pas comment vous y prendre, contactez-moi !
Ecrire (ou faire écrire) votre histoire c'est la graver pour toujours, la rendre immortelle. Ainsi, même si votre mémoire devient défaillante, que vos souvenirs se mélangent, votre histoire est là, écrite noir sur blanc, sur papier. Elle existe toujours.
Pour transmettre son histoire, laisser une trace
La transmission de la mémoire est importante. Laisser une trace de son histoire est un don précieux pour ceux qui la reçoivent.
Le temps passe, personne n’est éternel. Un jour, il sera trop tard et les souvenirs seront enfouis, les témoignages oubliés. Les paroles s’envolent, les écrits demeurent.
On a tous le souvenir d'un aïeul qui nous raconte ses souvenirs d'enfance, comment la vie se passait quand il était jeune, comment il a réussi à traverser la guerre tant bien que mal, etc. Quand l'aïeul disparaît, ses souvenirs partent avec lui. Même si on se souvient un peu de ce qu'il a raconté, c'est très différent. En effet, on répète quelque chose qu'on a entendu, on ne raconte pas quelque chose qu'on a vécu soi même, on ne peut donc pas avoir la même émotion.
Laisser une trace de son existence, de ce qu'on a vécu est aussi une manière de rester vivant après la mort. Notre histoire continue encore après notre départ.
Connaître son passé pour mieux avancer vers son avenir
Transmettre son histoire c'est permettre à ses enfants, petits-enfants, neveux et nièces de connaître leurs racines. C'est plus facile d'envisager son avenir sereinement quand on sait d'où on vient. Savoir d'où l'on vient est essentiel pour se construire en tant qu'individu.
Connaître l'histoire de ses parents / grands-parents c'est enrichir sa propre expérience en apprenant de la leur. Connaître les obstacles que nos parents ont du franchir peut nous encourager à franchir nos propres obstacles.
Nous apprenons également à faire preuve d'empathie lorsque nous connaissons les épreuves traversées par nos aïeuls. Nous serons plus patients avec cette vieille tante revêche si nous savons ce qui l'a rendue comme ça.
Pour établir un lien avec la jeune génération
Raconter son histoire c'est tisser un lien avec les personnes qui la liront. C'est faire entrer des personnes dans sa vie. C'est partager ses souvenirs, sa vie. C'est donner un peu de soi et recevoir en échange.
« Raconter sa propre vie, c’est s’ouvrir à autrui, solliciter son intérêt. Chacun en fait l’expérience : parler de soi suscite un échange qui constitue une forme d’expérimentation du commun. En retour, s’intéresser à la vie des autres, c’est aussi s’en rapprocher, transformer son regard sur eux, nouer une relation du seul fait de cette curiosité. La parole et l’écoute sont en eux-mêmes producteurs de communauté, de lien social. » Pierre Rosanvallon, présenté dans son essai Le parlement des invisibles éditions Seuil, collection Raconter la vie, 2014.
Raconter son histoire aux plus jeunes c'est également tracer un trait d'union entre les générations. C'est leur permettre d'accéder à l'Histoire à travers votre vécu. Un témoignage sera toujours plus efficace que tous les discours du monde.
Parce qu'on a tous quelque chose à raconter
« Je ne pense pas qu'il y ait de l'orgueil ou de l'impertinence à écrire l'histoire de sa propre vie. » disait George Sand.
Il n'est pas besoin d'avoir vécu de grandes choses pour raconter sa vie. On croit tous que notre vie est ordinaire, trop ordinaire et qu'elle n'intéressera pas. Mais chaque vie, chaque histoire a son intérêt. On n'a pas tous connu la guerre, on n'a pas tous surmonté un terrible drame, survécu à une terrible épreuve mais on a tous vécu. On a tous un regard différent sur notre histoire. Deux personnes qui ont vécu la même chose ne vont pas la percevoir et donc pas la raconter de la même manière.
Votre autobiographie c'est l'expression singulière de votre voix.
Parce qu'écrire libère
Ecrire son histoire, notamment quand on a vécu des choses particulières, permet de faire face à son histoire, de la comprendre et de pouvoir tourner la page. L'écriture, comme la parole, a des vertus thérapeutiques. Par exemple, si vous avez été victime de violences, écrire votre histoire sur le papier peut vous aider à prendre conscience de votre statut de victime, le dépasser et reprendre le contrôle de votre vie.
Ecrire son histoire permet de s'analyser, de comprendre comment vous en êtes arrivé là, de comprendre vos réactions et agissements actuels et, bien sûr, d'apprendre de vos erreurs.
Ecrire son histoire, c'est aussi partir à la découverte de ses propres racines et parfois déterrer quelques secrets de famille qui éclaireront son présent.
Se faire publier ?
Notre témoignage est certes très intéressant et précieux pour la famille et les proches mais pas forcément pour le public, qui trouve déjà à sa disposition beaucoup de livres et ne s'intéressera pas à ce qui ressemblera pour lui à un énième témoignage…
La majorité des biographies (ou autobiographies) reste dans le cercle familial et amical. Parfois, certains parcours, plus originaux, plus marquants, sont publiés par des maisons d'éditions.
Si vous souhaitez que vos mémoires soient conservées, vous pouvez vous adresser à l'association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique (http://autobiographie.sitapa.org/) qui conserve toutes les autobiographies qu'elle reçoit.
Vous l'aurez compris, écrire son histoire est utile, tant pour soi-même que pour les autres. Alors, plus d'hésitations, à vos stylos !
Si vous souhaitez écrire votre histoire mais ne savez pas comment vous y prendre, contactez-moi !